Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
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21/06/2020
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elle
Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
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Eryn O'Hare - Ricardo Diaz - Clare Green - Ellie Munroe - Arthur Reed
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kwamie - www / tc the lift - www / dgee - wwwSummary : Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître. Date d'inscription : 21/06/2020 Messages : 179 Pseudo : k-ro Player's pronoun : elle Rythme de rp : j'essaie de garder le cap mais ça fluctue Multinicks : Eryn O'Hare - Ricardo Diaz - Clare Green - Ellie Munroe - Arthur Reed Avatar : Freema Agyeman + vodka paradise Age : 37 ans Nationality : belge, résidente permanente américaine Origins : Ghana, Iran Status : ne sait même pas elle-même ? Orientation : straight Work : au merch / bar d'une salle de concert Home adress : east village, manhattan Communities : - the overkill
- the liftTrigger : relations toxiques romantisées, viol Warning : dépression, crises d'angoisse #beyourself Chronologie: Liens: Passions:
Sujet: time to move on (dgee)—Dim 26 Sep - 14:24
Lovée dans un coin de l’Overkill, une pinte de cidre vide devant elle, Ann repasse en boucle le discours qu’elle s’apprête à délivrer à Dgee Scott, qu’elle espère convaincre. Rien de mieux qu’un lieu qui leur est familier à toutes les deux pour parler affaires, si tant est qu’on puisse dire que c’en est. Elle y a réfléchi de fond en comble, a exploré toutes les éventualités : cette idée est une bonne idée, rien que parce que pour la première fois depuis longtemps, Ann a un but. Une raison de rester à New-York, quelque chose à attendre et à créer.
Ses ongles tambourinent sur la table en bois. Elle est là bien à l’avance, peut-être même trop pour son propre bien, mais elle ne pouvait plus rester en place à l’appartement. Elle avait passé la matinée et une bonne partie de l’après-midi à nettoyer, réorganiser, ranger chacune des pièces dans le simple but de penser à autre chose… en vain, semble-t-il, et il lui avait fallu changer d’air. Elle s’était arrêtée plusieurs stations avant celle de l’Overkill pour prendre un peu l’air et marcher, mais était quand même arrivée quarante minutes en avance. L’heure du rendez-vous approche dangereusement maintenant, cependant, et elle est rongée par le stress.
Pas à l’idée de parler à Dgee Scott, non, pas vraiment. Elles s’étaient croisées plus d’une fois, partageaient même un certain cercle d’amis d’une certaine manière, fréquentaient les mêmes lieux sans jamais vraiment s’adresser la parole autrement que par courtoisie, mais finalement, elles se connaissaient un peu. Ce qui angoisse Ann, c’est d’officialiser ce projet qu’elle prépare presque secrètement depuis plusieurs semaines à présent. D’accepter qu’elle va réellement faire quelque chose, apporter sa petite pierre à l’édifice de l’inclusivité, qu’elle a trouvé un but. Et il est trop tard pour reculer, puisque celle qu’elle aimerait inviter à intervenir sur le premier épisode de son podcast vient de franchir la porte du pub.
« Dgee », Ann annonce en se levant d’un bond pour l’accueillir. « On ne se connaît pas très bien et ce dont je voudrais te faire part est une idée un peu trop complexe pour être détaillée au téléphone, donc merci d’être venue, ça me touche beaucoup. Tu n’étais pas obligée d’accepter. » Elle attire l’attention d’Eryn d’un geste de la main, qui débarque aussitôt à leur niveau. La patronne des lieux est dans la confidence, on pourrait même l’accuser de complicité – et d’avoir quelque peu aidé à rédiger pléthore d’arguments. « Je peux avoir un coca ? », elle demande avant de se tourner vers Dgee : « Je t’offre quelque chose ? »
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i've waited here for you everlong
and i wonder when i sing along with you if everything could ever feel this real forever ? if anything could ever be this good again ? the only thing i'll ever ask of you, you've got to promise not to stop when i say you when, she sang.